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Économie circulaire : les grands enjeux de la fin de vie des produits

L'économie circulaire est une perspective incontournable dans le contexte économique et environnemental actuel. Au cœur de cette approche, le concept de location permet aux consommateurs d'accéder à des produits sans nécessairement les posséder. Un nouveau modèle de consommation dont l’adoption est plus ou moins complexe suivant la maturité des secteurs.

Le passage à la location soulève des enjeux cruciaux lorsqu'il s'agit de la fin de vie des produits.  Pour les retailers, cette étape nécessite des solutions adéquates ainsi qu’une réflexion stratégique, suivant les spécificités de leur filière.

‍1. La nécessité d’une expérience client fluide

2. Transport et logistique retour : le nouveau challenge des retailers

3. L’évaluation de l’état du produit : une étape décisive

4. Le remarketing : la nouvelle vie du produit

5. Nouveau cycle de location ou vente d’occasion ?

SOMMAIRE

‍1. La nécessité d’une expérience client fluide

Préparer la fin d’une location renforce la relation client, optimise l’expérience utilisateur et anticipe les flux de livraison.

Le passage à l’économie circulaire implique une relation client solide, tout au long du cycle de location. C’est l’occasion d’établir une relation étroite, personnalisée et durable avec les clients.

À l’issue d’un cycle, un utilisateur peut renouveler sa location. Celui-ci doit être prévenu suffisamment longtemps avant la fin du contrat, pour anticiper sa décision et permettre une meilleure organisation logistique. En cas de retour, les retailers communiquent impérativement les modalités. 

Entretenir une bonne relation client permet de fidéliser les utilisateurs et d’assurer la pérennité du modèle locatif. 

💡 Une vue d’ensemble chiffrée des fins de location est importante pour anticiper les retours. Cette visibilité est essentielle pour la gestion actuelle et future des stocks, et l’organisation des retours.

2. Transport et logistique retour : le nouveau challenge des retailers

L’économie circulaire oblige les retailers à gérer davantage de flux logistiques. C’est une toute nouvelle dimension à implanter pour faciliter les retours, sans impacter l’état des produits et l’expérience client.

Plusieurs moyens sont mis à disposition pour assurer la logistique retour :

  • Le pick-up à domicile, adapté aux articles volumineux et fragiles, tels que l’électroménager ou le mobilier.

  • Le dépôt en points relais, idéal pour des produits de petite taille et peu fragiles, comme les textiles. 

  • Le retour en magasin, pratique pour les marchands physiques et les produits facilement transportables par le client.

💡 La logistique du client vers le retailer comporte un risque de dommage(s). Il est fortement recommandé d’assurer la marchandise en amont, afin d’éviter des frais de réparation inattendus.

3. L’évaluation de l’état du produit : une étape décisive

Dès sa réception, le produit est inspecté suivant la nature des dommages, l’état de fonctionnement, l’aspect esthétique ou les éventuelles pièces manquantes. Cette étape est réalisée par les distributeurs-fabricants eux-mêmes, ou bien par des experts agréés, qui disposent du savoir-faire pour effectuer des contrôles qualité. 

 

Évaluer l’état d’un produit est une tâche plus complexe qu’il n’y paraît. Les critères d’évaluation étant très variables d’un type de produit à un autre : 

🚗 L’automobile, en raison d’un grand nombre de pièces, de composantes et de points de contrôles spécifiques.

🪑 Un fauteuil, dont la qualité de l’assise est difficile à tester avec précision.

🔧 Un appareil de bricolage, qui répond à des normes de sécurité strictes. 

🖼️ Un objet décoratif de valeur, dont la fragilité nécessite une examination très rigoureuse.

Ici, l’enjeu est de définir l’ampleur des réparations nécessaires et les éventuels frais associés.

4. Le remarketing : la nouvelle vie du produit

Le remarketing définit la seconde vie du produit, suivant des critères de rentabilité et d’attractivité. 


💡 La valeur résiduelle est particulièrement importante pour déterminer le remarketing d’un produit et sa rentabilité. Cette notion désigne la valeur d’un bien à l’issue de son utilisation, notamment dans le cadre d’une location. ‍

Le reconditionnement doit être suffisamment efficace pour assurer une transition rapide vers le remarketing du produit. 

  • Si le produit est lancé sur un nouveau cycle de location, le reconditionnement consiste à remettre le produit à neuf pour préserver son attractivité et garantir une bonne expérience au futur client. 

  • Si le produit est vendu d’occasion, le reconditionnement permet au retailer de capter la valeur résiduelle du produit et de le valoriser pour la vente. 

Cette étape peut être effectuée en interne pour les retailers qui fabriquent le produit eux-mêmes ou disposant d’un service de réparation. Dans d’autres cas, le reconditionnement du produit doit être externalisé et nécessite des flux logistiques vers des prestataires spécialisés. 

Les modalités de reconditionnement et l’accès au savoir-faire diffèrent d’une filière à une autre. Trouver un prestataire qualifié et conserver l’attractivité d’un produit de luxe est plus compliqué que pour un appareil électroménager. Les secteurs demeurent inégaux dans l’accès au reconditionnement, ce qui influence leur capacité d’adaptation au modèle locatif.

Dans un schéma de consommation linéaire, la fin de vie du produit c’est le recyclage ou pire, la destruction.Dans un modèle circulaire, on imagine la fabrication des produits pour qu’ils aient plusieurs vies. C’est à dire qu’on les loue, puis qu’on les vend en seconde-main. D’ailleurs, il ne faut pas opposer location et seconde-main, ce sont deux modes de consommation complémentaires et qui devraient se suivre dans le cycle de vie du produit.La maîtrise des opérations permet de contrôler, de revaloriser et réexpédier les produits afin de préserver la valeur des biens et donc, miser sur la rentabilité de l’activité. C’est l’une des clé du succès sur le long terme!Chez Reekom, nous démocratisons le re-commerce et accompagnons les initiatives d’économie circulaire des marques et des retailers en leur proposant une approche opérationnelle et pragmatique. Guillaume Perret du Cray, CEO chez Reekom

5. Nouveau cycle de location ou vente d’occasion ?

Démarrer un nouveau cycle de location est une perspective envisageable pour les produits dont le reconditionnement à neuf est possible et dont la demande côté client est continue. Les produits high-tech ou électroménagers bénéficient d’une facilité d’accès au  reconditionnement, plusieurs cycles peuvent être facilement cumulés. 

Vendre le produit en seconde main est une option stratégique. Cette alternative s’adapte aux articles dont l’usage à neuf est limité ou dont le reconditionnement est complexe (le mobilier, par exemple).

Par ailleurs, vendre le produit d’occasion permet aux retailers de libérer les stocks de certains produits saisonniers ou rapidement obsolètes, dont la demande est irrégulière (vêtements ou articles de sports d’hiver, par exemple). ‍

Le marché de la seconde main présente une réelle opportunité. En 2022, 1 Français sur 2 déclare avoir acheté un produit d’occasion. Un secteur qui continue de croître et qui constitue une excellente option pour les produits difficiles à reconditionner à neuf.

Le passage à l’économie circulaire nécessite une adaptation optimale aux nouveaux enjeux des cycles de location et aux contraintes des différentes filières. Sline vous accompagne dans l’atteinte de ces objectifs, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec notre équipe.

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