Comment réussir son passage à la location quand on est e-commerçant ?
La location de biens personnels et d’équipements domestiques gagne du terrain. Début 2020, l’INSEE constatait que le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises du secteur auprès de la clientèle particulière avait augmenté de plus de 10% en un an.
Ce mode de consommation répond en effet à plusieurs besoins identifiés par les consommateurs : un financement moins engageant et moins coûteux, la nécessité de s’équiper de manière ponctuelle, l’envie de tester ou de découvrir de nouveaux produits sans investir de sommes conséquentes, le manque d’espaces de stockage, la volonté de réduire son impact environnemental...
Pour répondre à cette tendance de fond, les marchands se sont tournés vers la location. Tout comme les consommateurs, ils y trouvent de réels bénéfices :
Des revenus additionnels générés par la valorisation de stocks dormants,
Une offre plus flexible et plus complète, qui leur permet d’augmenter leurs parts de marché,
Un modèle de consommation engagé et intégré à l’économie de la fonctionnalité qui séduit une clientèle plus large.
Avec la location, les commerçants accèdent donc à un nouveau relai de croissance pour booster leur chiffre d’affaires, à condition d’anticiper le déploiement de cette nouvelle offre.
1. De nombreux services à articuler pour réussir son passage à la location
2. Réussir la diversification de son activité en lançant une offre locative
SOMMAIRE
1. De nombreux services à articuler pour réussir son passage à la location
Le passage à la location implique d'articuler de nouveaux services : logistique aller/retour systématique, gestion de paiements récurrents, analyse de solvabilité, assurance, gestion des stocks et remarketing.
Gestion des paiements : encore plus de vérifications et de contrôles
Pour la location, les marchands collectent des paiements récurrents dont les impacts sont nombreux sur la comptabilité, la trésorerie, la fiscalité, la gestion des prélèvements et des mensualités, contrôles de sécurité... Il faut désormais industrialiser le traitement car le nombre de mouvements augmente considérablement.
L’autre enjeu de la gestion des paiements, c’est la vérification de la solvabilité des utilisateurs. Il ne suffit plus de percevoir un paiement pour valider la transaction. Désormais la relation financière entre le marchand et son client s’inscrit dans la durée et la problématique de la solvabilité devient centrale.
Logistique : une intensification des flux aller/retour à anticiper
La logistique des expéditions et des retours de produits aussi doit changer de dimension avec le passage à la location. Désormais, les renvois sont systématiques. L’objectif est de gérer sereinement ces flux supplémentaires, car les produits retourné sont vocation à être rapidement loués à nouveau.
Remise en circulation des produits : le nouvel incontournable
C’est un détail qui n’en est pas un, il faut donc prévoir un parcours efficace de vérification, de reconditionnement et de remise en circulation. Avec une étape de réparation si nécessaire. Les processus traditionnels de remarketing des commerçants, via des offres de fin de saison(dans la mode par exemple) ou de démarque (secteur high tech par exemple), sont trop peu efficients pour un modèle hybride « vente et location »performant.
2. Réussir la diversification de son activité en lançant une offre locative
Pour diversifier leurs sources de revenus grâce à la location, les marchands doivent donc implémenter des processus adaptés à ces nouveaux enjeux.
S’assurer de la solvabilité des clients afin de collecter les paiements récurrents
Avec le développement de plateformes en Open Banking, alimentées grâce aux informations collectées par les institutions financières, les commerçants ont accès aux indicateurs de la solvabilité de leurs clients. À l’aide de cette ressources, il peuvent établir un scoring adapté à leur activité.
Mettre en place une logistique aller et retour efficiente
L’enjeu logistique majeur, c’est la gestion efficace des retours pour une remise en circulation optimale.
Côté consommateur, le marchand doit mettre en place un processus de retour simplifié au maximum. Une démarche de retour complexe, longue ou coûteuse pourrait décourager le futur utilisateur et devenir un frein à la montée en puissance de l’offre de location.
En interne, c’est-à-dire, dans les entrepôts, et en back-office, il faut adopter des solutions logicielles permettant d’absorber cette intensification des flux.
Assurer les biens loués
Le meilleur moyen d’assurer l’intégrité des biens loués, c’est de mettre en place une politique d’assurance et de garantie complète. Une démarche qui pourrait êtres implifié par l’instauration de partenariats avec des acteurs spécialisés.
Remarketing et revente (ou re-location) des biens en fin de location
Le remarketing regroupe deux problématiques distinctes. D’une part, la coordination des flux logistiques avec les prestataires qui gèrent la livraison et les retours.D’autre part, la réparation et le reconditionnement des articles loués, parfois en liaison avec les partenaires en charge de l’assurance.
Ici aussi, pour réduire au maximum le délai de remise en service, la coordination autour des acteurs impliqués autour d’une solution centrale est capitale.
Les commerçant sont de solides atouts pour s’imposer sur le marché de la location. Pour réussir leur transition vers un modèle locatif, ils doivent toutefois muscler leurs processus en termes de gestion des flux financiers, de logistique, et de remarketing.
Ils ont également besoin de s’entourer de professionnels pour la vérification de la solvabilité de leurs clients et la gestion des sinistres.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe désormais une solution qui intègre la totalité de ces services dans un outil ergonomique. Remarketing, financement, assurance, scoring, et logistique, vos équipes peuvent gérer votre offre de location directement à partir de notre plateforme Sline.